Michel Ozeretskovski (1937-2025), ami fidèle de l’Institut Saint-Serge

Nous apprenons avec beaucoup d’émotion le départ vers Dieu de Michel Ozeretskovski ce mercredi 29 janvier à l’âge de 87 ans. Kinésithérapeute de métier, membre de la paroisse Saint-Serge, Michel avait suivi patiemment, en partie par correspondance, il y a une douzaine d’années, le cursus complet des études académiques de l’Institut, présentant un Master puis soutenant à l’âge de 80 ans un PhD consacré à l’histoire des Vieux-Croyants de l’Eglise russe. Resté un ami fidèle de notre Institut, il était examinateur régulier des étudiants russophones de la FTCR et aidait à l’organisation de la Formation Théologique par Correspondance par la gestion de ses fascicules. Nous rendons grâce à Dieu pour son dévouement, sa prévenance et sa générosité. Que le Seigneur l’accueille dans son Royaume !
Nous adressons à son épouse Marina et à son fils Alexis toutes nos condoléances et nos prières les accompagnent,
Les enseignants et le personnel de l’Institut
Invitation – Divine Liturgie en l’honneur des Trois Saints Hiérarques le samedi 1er février 2025 à 9h30

Chers étudiants, enseignants et amis de l’Institut,
Nous avons le plaisir de vous inviter à la Divine Liturgie en l’honneur des Trois Saints Hiérarques, qui sera célébrée le samedi 1er février 2025 à 9h30 à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge.
Selon la tradition de notre Institut, la Liturgie sera chantée en grec. Nous espérons vous voir nombreux pour partager ensemble ce moment de prière et de communion.
Au plaisir de vous retrouver à cette occasion !
In memoriam : Archevêque Anastase de Tirana (1929-2025)
Nous avons appris avec tristesse le rappel à Dieu, le 25 Janvier 2025, à l’âge de 95 ans, de Mgr Anastase (Yannoulatos), primat de l’Église orthodoxe d’Albanie et théologien de la mission. Homme apostolique, personnalité de premier plan de l’Église orthodoxe, Mgr Anastase, archevêque de Tirana, de Durrës et de toute l’Albanie, reste comme un modèle et une référence pour tous les étudiants et chercheurs en missiologie chrétienne.
On le sait, l’archevêque Anastase a joué un rôle de taille dans la convocation des Églises orthodoxes autocéphales au Concile de Crète de juin 2016, couronnement pour lui de décennies de travail interorthodoxe, mais aussi dans ses tentatives répétées de relancer le dialogue pour ressouder l’unité interorthodoxe affectée par des crises récentes. Le président du Conseil Œcuménique des Églises, l’évêque Heinrich Bedford-Strohm, a déclaré : « J’ai admiré son œuvre inlassable de rapprochement et de réconciliation au sein des Églises orthodoxes en Europe et ailleurs, surtout au cours des décennies après la Guerre froide et jusqu’à ce jour. Ce travail a été inestimable à une époque où les intérêts et les loyautés politiques, économiques et nationaux menacent notre unité. »
Célébration de la Divine Liturgie à l’Institut Saint-Serge samedi 25 janvier 2025 à 9h
Chers étudiants, chers amis de l’Institut,
C’est avec une grande joie que nous vous invitons à participer à la célébration de la Divine Liturgie qui aura lieu ce samedi 25 janvier à 9h à l’Institut Saint-Serge. Ce sera l’occasion de nous réunir dans la prière et le partage.
La Divine Liturgie sera célébrée en français, permettant à chacun de pleinement participer à ce moment de communion spirituelle. Après l’office, un temps de rencontre et de convivialité sera organisé autour d’un café, pour prolonger nos échanges.
Nous espérons que vous pourrez être des nôtres pour ce moment de prière et de rencontre fraternelle.
Au plaisir de vous accueillir !
Bien fraternellement, Michel Stavrou
Doyen Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge
Message de Noël du Doyen de l’Institut Saint-Serge
Chers étudiants, chers amis de l’Institut Saint-Serge,
En cette fin de la centième année d’ouverture de notre Institut, nous voici arrivés au solstice d’hiver, période la plus sombre de l’année, où les nuits sont les plus longues. C’est au cœur de l’hiver, alors que depuis des millénaires les hommes célébraient la renaissance de la lumière solaire, que l’Église a institué la fête de Noël, d’abord à Rome en 354, puis en Orient : elle fut fixée symboliquement au solstice d’hiver, soit le 25 décembre au calendrier julien, pour supplanter la fête païenne du Sol invictus (Soleil invaincu).
Avant la christianisation progressive de l’empire romain, tous saluaient déjà le solstice d’hiver : les Romains célébraient les Saturnales, les Égyptiens fêtaient la naissance du dieu solaire Osiris, et les Grecs la naissance de Dionysos, fils de Zeus, appelé « sauveur ». Désormais, les chrétiens, qui jusque-là fêtaient lors de la Théophanie (6 janvier) les grands événements de l’Incarnation du Fils de Dieu dans le monde, ont célébré spécifiquement la naissance de celui qui a pris chair du Saint-Esprit et de la Vierge Marie. Il ne s’agit pas de fêter l’« anniversaire » de Jésus, mais l’humble venue de Celui qui était attendu par les prophètes de l’Ancienne Alliance : « Le Soleil de Justice se lèvera pour vous qui craignez mon nom, et sur ses ailes Il portera le salut » (Malachie 3,17).
La grande différence avec les dieux mythiques païens assimilés au soleil, c’est que Jésus-Christ n’est pas une figure légendaire. Né alors que Quirinius était gouverneur en Syrie, il est mentionné par l’historien judéo-romain Flavius Josèphe et il sera crucifié sous Ponce Pilate, préfet de Judée. Par sa bienveillance envers sa création, Dieu n’a pas voulu laisser le monde aller vers sa perte, mais Il a conduit secrètement son plan de récapitulation de toutes choses « vers sa gloire et la vie de l’homme dans le Royaume des cieux » (Irénée de Lyon, AH IV, 20, 5). Le moment clé de ce plan divin était la venue parmi nous de son Fils : événement central de l’Histoire, nous sommes invités à célébrer en Église la Nativité du Christ, en déposant tous nos soucis face aux horreurs du monde, pour accueillir tous ensemble Celui qui est la Vie.
Colloque des 13 et 14 décembre 2024 : « Le mystère de l’Esprit Saint dans l’œuvre du salut. Nominations, motions et dons de l’Esprit : perspectives œcuméniques »
Les 13 et 14 décembre 2024, s’est déroulé à l’ITO Saint-Serge le colloque international « Le mystère de l’Esprit Saint dans l’œuvre du salut. Nominations, motions et dons de l’Esprit : perspectives œcuméniques », coorganisé en partenariat avec la Faculté de théologie catholique de l’Université de Strasbourg.
Ce colloque, auquel participaient 16 intervenants et que suivaient près de 80 auditeurs (dont 50 en distanciel), se proposait d’approfondir en perspective œcuménique la compréhension chrétienne de l’action de l’Esprit Saint en examinant les noms scripturaires qui lui sont attribués, ses missions salvifiques qui révèlent son dynamisme, ainsi que ses charismes qui forment l’intime de l’Église et de chacun de ses membres.
Lors de la séance d’ouverture, le colloque a été introduit par le professeur Michel Stavrou (doyen de l’ITO) qui, après avoir rappelé la convention qui existe entre l’ITO et la Faculté de théologie catholique de l’Université de Strasbourg, a souligné l’importance de la pneumatologie en théologie chrétienne et la nécessité de contribuer à la poursuite du dialogue œcuménique catholique-orthodoxe sur cette thématique après les grandes rencontres de la seconde moitié du xxe siècle. Le colloque était structuré en trois sessions abordant le thème central suivant une approche successivement biblique, patristique et dogmatique.